Notre premier réflexe quand on a commencé le réemploi a été de nous tourner vers les magasins: épiceries, magasins bio. On s’est dit que les consommateurs sensibles seraient très contents de ramener des bouteilles et que c’était l’endroit idéal pour se lancer. On s’est rapidement heurté à deux problèmes:
– le manque d’espace dans les magasins parisiens pour donner de la visibilité au réemploi
– un taux de retour des bouteilles faible, inférieur à 10%: malgré leur bonne volonté, les consommateurs oublient facilement de rapporter des bouteilles, quand on fait souvent ses courses en petites quantités, et à pied. L’absence d’une contrepartie monétaire, trop compliquée à gérer pour nous, n’aidait pas non plus.
Le CHR offre l’avantage d’une expérience forte du réemploi, et un taux de retour proche de 100%!